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Perséide

Une fois n’est pas coutume, mis à part la photo de l’université, aucune des photos de cet article n’est de moi. Elles proviennent des albums libres de droits trouvés sur picasaweb. Mais je n’allais pas rester muette après l’expérience que j’ai vécue.

automne-lavalMardi a été une journée magnifique, ensoleillée, chaude -relativement à la saison, bien sûr-. Et la balade prévue le lendemain à Tadoussac pour observer les baleines, s’annonçait sous les meilleurs hospices. Nous nous sommes levés Jérôme, Jocelyn et moi à 6h30 pour avoir le temps de faire la route tranquillement. Il pleuviotait, le ciel était gris, mais rien n’aurait entamé notre optimisme. Même par temps gris, cela vaut la peine. Et, de toute façon, nous avons une voiture à convoyer dans la région. Jocelyn exultait de me faire découvrir « le plus beau paysage du Québec, surtout en ce moment avec les couleurs » : la région de Charlevoix.

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Nous sortons des encombrements matinaux de Québec par la route 320, celle qui longe le fleuve et qui offre les points de vues les plus beaux. Les essuie-glace ne s’arrêtent jamais, mais nous y croyons. En fait, le brouillard va nous coller aux roues à peine passée Sainte Anne de Beaupré, soit 20 minutes après notre départ. Et c’est devenu une joke entre Jocelyn et moi quand il m’annonçait la « belle vue sur le fleuve », « la superbe perspective » sur les bois flamboyants du moment, le « magnifique village à l’horizon », tandis que je conduisais petite vitesse en pistant les bandes blanches pour ne pas perdre la route dans le brouillard.

Prenant en charge mon inexpérience totale en matière de météorologie, Jocelyn m’a envoyé dans la semaine plusieurs messages de conseils vestimentaires qui pourraient se résumer à ceci : « prends ce que tu as de plus chaud, de plus étanche à l’humidité, prends un bonnet et des gants, sinon tu ne survivras pas ». J’ai écouté et j’ai bien fait.anniv Guy et sortie baleines 022

Nous avons essuyé, trois heures durant, un grain glacé et un vent cinglant. Au départ, je m’étais dit qu’une croisière en zodiac aurait un cachet plus sportif. Il y a des moments où l’on peut remercier ses amis de ne pas l’être -sportifs-.

Mais cela en valait la peine. Nous avons observé des rorquals communs, des petits rorquals, des phoques, et surtout, nous avons renncontré Perséide. C’est le nom d’une baleine à bosse qui séjourne dans le fleuve. Le fleuve…à Tadoussac, c’est une mer et la marée se fait sentir jusqu’à Québec. L’eau du fleuve est salée. Et, à la confluence du Saguenay et du Saint Laurent, de nombreux animaux séjournent, dont une dizaine de baleines à bosse.

Tad 7 baleines (149)Elles ont toutes un petit nom. Et Perséide, jeune femelle de trois ans, a vogué, volé , près, si près de nous qu’on aurait pu croire la toucher. Et nous avons été quelques uns, bouche bée, retenant notre souffle devant autant de grâce et d’élégance. J’ai pleuré d’émotion. Elle s’est éloignée avant de plonger et nous a laissés interdits. Nous nous sommes rendus compte bien après son départ que nous avions dix mille fois le temps de faire une photo magique, et que nous n’avions même pas pensé que nous avions un appareil ! Plutôt, nous avons préféré vivre cet instant plutôt qu’en garder la trace…Baleine-a-bosses

Quand nous sommes arrivés pour souper chez Claire et Martin, nous étions transis de froid, et malgré nos tenues hivernales, nous n’avions plus un poil de sec. Heureusement une tourtière nous attendait ainsi qu’une tarte au sucre et aux pommes (arrosée de sa crème fraîche, il va sans dire). Un souper bien réconfortant. Mais avec le repas de la veille au soir au Saint Hubert (soupe, brochettes de poulet et leur accompagnement de frites et de riz sauce brune, tarte au sucre), ce matin, mon jean a hurlé !

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3 commentaires sur “Perséide

  1. coucou,

    Rien à voir avec tes nouveaux billets même si j’aimerais gouter ta quiche…

    Je suis sur poitiers et je cherche un kalkhoff, pas un tasman mais un proconnect..et avant de me lancer dans l’achat j’aurais bien souhaiter l’essayer, ce qui n’est pas facile ici.

    Donc peut etre pourrais tu me renseigner sur le et comment tu as acheté le tien, l’as tu revendu ou traine til dans le garage d’une copine?

    Merci d’avance pour ta réponse.

    Gaelle

  2. @gaelle,

    Désolée mon tasman n’est pas à Poitiers. Je l’ai acheté sur internet après l’avoir vu chez un revendeur à Dijon. Je crois qu’il y a un revendeur du côté de Toulouse, et plusieurs à Paris…J’en suis très contente. Quand je rentrerai en France, je le ferai réviser et régler pour être tranquille, car le moteur pédalier demande semble-t-il, des compétences ou un outillage spécial. C’est peut-être çà la contrainte si tu habites loin d’un revendeur.

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